LE 31 DECEMBRE 2010

 

Matière

 

Matière je te remercie,

Comme je te comprends!

J’aime te caresser,

Ma main ne tremble pas ;

Elle se nourrit du geste,

Patiemment, répète et enrichît.

.

Noble vertu de la pureté originelle

D’une texture envoûtante,

Qui du froid à la flamme,

Sous les coups de marteau,

Sans sourciller, accepte son destin

En pensant à demain !

 

Bel objet ! Fier du créateur habilleur,

L’on m’admire, l’on m’envie ;

Des doigts sur mon corps…

Je ressens comme une larme,

Sur la joue du bel enfant

vie d’une beauté éternelle.

Pour mes Amis

Coco

et

Roland Daraspe                                                                                                                            

Orfèvres en la Matière

Philippe Rault

 

 

LE 6 OCTOBRE 2010

 

Disgrâce !

Sont-ce ces ignobles ferrailles caca d’oie de l’avenue de St-Germain qu’il va falloir repeindre au plus vite ?

Toujours est-il que…

Mon Dieu ! Le Trésor Public démuni cherche fortune…

Moi aussi… Hélas !

Je ne m’appelle pas La Fontaine,

Je ne vis pas au crochet d’une cour,

Mais j’apprends et courre à rebours

Dans la cour chercher le bon discours.

Le cœur c’est aussi cela !

La rage de vivre  honnête

Savourez, Mesdames et Messieurs,

L’école de la vie…

Vérité sublime de l’énergie utile !

Jusqu’à quand pourrais-je croire à ce discours ?

Toujours ! Oui, toujours face à la désuétude de l’oracle politiquement correct…

Hélas !  Insignifiant dans la pensée qui guérit…

L’école de la vie…

Pourtant ! Vraie dans l’esprit pamphlétaire

Toujours ! Oui, toujours car la vérité ne ment jamais…

Toujours ! Oui, toujours amoureux car né ici à Sully

Toujours ! Oui, toujours plutôt que mourir pour des idées …

Toujours ! Oui, toujours ne jamais fuir ma Maisons…

L’école de la vie…

Toujours ! Oui, toujours, vous remercie…

Philippe Rault

       

le 8 décembre 2006 (Annniversaires des jumeaux nés en 1977)

Mes enfants,

Vingt-neuf ans passés,
Vingt-neuf ans vieillis,
Vingt-neuf ans désirés,
Vingt-neuf ans meurtris.

Plage, sable, poussette, je blafarde,
Page séduit, affable, je vous regarde.
Prime de la naissance, je m'efface, mais vous garde,
Père du fruit de notre amour, je ringarde.

Dans mon coeur vous brillez d'une vie,
Dans la pensée vous m'appartenez sans usufruit.
De toi, la petite-fille, je rêve mon enfant,
De ton petit frère qui suit du cependant.

Tous les matins, éveillé, je vous quitte pour l'oublie.
Tous les jours je vous aime, tous les jours je pense à vous
Tous les soirs, fatigué, je vous renie sans envie.

Le père n'est pas exemplaire, le père n'est pas celui,
Le père, absent, s'ennuie et se renferme d'autrui.
Le père, sans sourciller, vous regarde lointain,
Le père entend le cri d’une émotion soudaine.

L'écho teinte, il annonce le réveil
L’écho interpelle, cri, il pleure son désarroi,
L’écho revient, emprisonne et arrache mon sommeil.

J’entends rire, j’aime vous sourire,
Impatient du petit enfant, à qui faire découvrir,
Que l’amour d’un père n’est jamais englouti !


Philippe Rault
 

Le 19 novembre 2006

ABSCENCE


Demain, tu ne seras pas là
demain je m'élèverai vers toi
Demain, tu m'embrasseras
Demain, je serais avec toi

Toi, le papa et l'ami
Toi, le complice de ma vie
Toi, le père de mon essence
Toi, le maître de ma naissance

Reviens pour ton plaisir
Reviens juste un instant
Reviens manger et rire
Reviens près de maman !

Philippe Rault
 

le 14 octobre 2006

Un père, une femme, une famille…


Ne touchez pas à mon enfant!
Ne touchez pas à mon pote!

Misérables créatures, fuyez!
Avant que je ne vous rattrape,
Et, réponde de mes actes.

Criminel tu es, criminel je serais
Tu as souillé l'essentiel d'une vie,
Te pardonner je ne pourrais.

Face au monde, ta vie est un fardeau.
Tu as brisé un coeur, tu as rompu une vie.
Je ne pardonnerai jamais ton ignominie.

Tu as touché mon enfant;
tu as insulté sa maman!
tu as brisé des envies.

Ou que tu sois je te trouverai.
Tu ne pourras jamais vivre en paix.


Philippe Rault
 

Le 24 Septembre 2006

Douce mélancolie.

Ce soir, le jour s'éteint, le soleil courbe ses rayons.
Dans le jardin je contemple les fleurs semées au gré du temps.
Certaines n'ont plus de robe, elles sont tristes et s'ennuient.
Les belles de nuit s'effritent avec l'automne et les asters fleurs des clos s'affirment.
Les senteurs s'éteignent et perdent leur essence.
Je contemple, les observe. Emerveillé ! je regarde.
Fabuleux ballet de la vie qui s'essouffle!
Une petite graine, patiente, rêve de beauté et s'engloutit.
Des centaines sont à terre,
les autres, fragiles, s'accrochent à leur mère.
Je les recueille, les protège, les endort.
Demain avec vos soeurs vous renaîtrez !
d'éclat et de beauté
je vous aime

Philippe Rault
 

TEXTE ADRESSE A LA DEPUTATION – AUX ADMINISTRATIONS – AUX ASSOCIATIONS – A VOUS TOUS


Ecrit le 03 septembre 2005 :

PROJETS DE LOIS LOINS DES PREOCCUPATIONS PRIORITAIRES

Ce débat n’est pas la priorité française même s’il confirme l’incohérence du discours et l’inaction (action irréaliste ou surréaliste) des politiciens , des énarques, des technocrates, des monopoles. L’état fantôme ne dirige pas le vaisseau, il dérive, prend l’eau en même temps qu’il prend les français pour des cons.
Vous n’avez rien compris et vous êtes incapables de créer une unité nationale. Une manifestation d’ampleur européenne dirigée vers Bruxelles , en passant par Paris, se profile à grands pas. Les responsabilités révélées avec les causes à effets de l’euro dont l’état avec l’assemblée nationale sont les complices. Ne laissez-vous accélérer les augmentations sauvages. Les loyers, le Gaz de France, l’eau chlorée qui assèche nos nappes au profit des eaux minérales mais à l’instar de nos cultures , les assurances, l’essence, les taxes dont celles sur les carburants (ne t’en déplaise Jacques), les banques etc., fragilisent chaque jour l’emploi, la production des produits industriels nationaux et la crédibilité des penseurs décideurs irresponsables.
Il faut du courage et aimer son pays pour lutter et croire dans l’avenir proche...
Attention de ne pas décourager les gens de bonne volonté qui assurent la formation avec dévouement pour la nation.
Attention de ne pas provoquer une révolution, une montée de la violence des jeunes et des moins jeunes perdus dans l’incohérence du discours politico social. Les soixante huitards reconvertis et simultanément le pouvoir établi pourraient prendre en pleine gueule l’effet boomerang...
Attention de ne pas aggraver la fracture entre les politiciens et le peuple.
Attention de ne pas augmenter la facture du cochon de payeur ; du balayeur au p.d.g., du s.d.f. à l’i.s.f.
Vous ruinez tout espoir de redressement possible, la fracture sociale vous arrange. Son unité soudaine pourrait sonner le glas de la mascarade politicienne et administrative.
Attention les Français sont fatigués de l’U.M.P, de l’U.D.F , du F.N, du P.S, du P.C., des Vert, des révolutionnaires en herbes ou en culottes courtes.
Attention la France profonde en a plein le C.U.L (Centre d’Union Libérale) et quand cela va péter, ça va péter.
A bon entendeur salut !
Avec mes salutations et pensées artisanales.
Philippe Rault.
Maître d’Art

 

DROIT DE REPONSE DU 13 SEPTEMBRE 2005 23 heures

PRECISIONS! VOCATION DU TEXTE DU 03 SEPTEMBRE 2005

Monsieur,

Je suis très heureux d'avoir lu votre réaction. Ne soyez pas surpris ! Je partage votre analyse sur des points précis. Ce coup de gueule est celui des gens, qui comme vous, constatent la situation fragile de notre bon et beau pays. Les causes à effet que vous énoncez sont partagées par beaucoup de nos concitoyens.

Je vous rejoins et je constate que votre pensée s'entrecroise avec une majorité silencieuse. Vous avez raison nous sommes pour beaucoup responsables.
Oui il existe ceux qui profitent du système sociale ; Oui les syndicats réclament pour un travail moindre ou inexistant des revalorisations de prestation ou de salaire illusoires ; Oui les effets de la mondialisation, accentués par l'effet de l'Euro, favorisent le capitalisme sauvage profit du tiers monde avec la complicité involontaire des consommateurs ; Oui le pouvoir d'achat est fortement ébranlé par des hausses abusives des produits courants ou incontournables ; Oui l'influence médiatique et publicitaire est excessive, parfois, au nom de la liberté elle annihile la pensée et l'action des individus.

L'absence de discours et d'actions volontaires de l'état en adéquation avec tout le peuple Français est inquiétante ; Enfermé dans un carcan administratif puissant et accru lors des dernières décennies il s'englue dans des manœuvres politiciennes et électorales contradictoires. J'aimerais pouvoir croire en l'Homme et l'Etat providentielle capable de responsabiliser les français. Une volonté courageuse, franche, loyale et sincère, recadrant chacun de nous, fait cruellement défaut et favorise les dérives, qu'elles soient individuelles ou collectives.

Ma lettre essaie d'éveiller les consciences. Je ne prône pas la violence, je la récuse. J'essaie seulement de prévenir, non pas de guérir. Je ne souhaite pas assister, impuissant, à une explosion sociale désastreuse relevant du conflit des générations qui ont travaillé sans relâche, qui travaillent activement ou découvrent le travail courageusement et celles qui vivent des dividendes du labeur des premiers.
Pour certaines raisons, que vous évoquez ci-dessous, ces gens là sont fatigués et grognent. Faut-il attendre que la rage aveugle d'une population croissante ? Les concitoyens responsables (il en existe, heureusement et vous en faites parti) s'interrogent sur le devenir du pays et les valeurs qu'ils incarnent, est il souhaitable qu'ils se révoltent faute d'être entendus et compris ?

Les querelles intestines alimentent les chroniques journalières, elles accentuent les clivages sociaux et les guerres partisanes en affaiblissant la volonté et la crédibilité de nos politiciens. La rivalité entre gens de gauche ou de droite est dépassée, elle ennuie et paralyse l'action politique. Ce pays, notre pays à besoin de gens capables de transcender les forces vives, d'unir les français pour une cause commune, le redressement économique et industriel.

Pour répondre a la chute de votre texte je dirais simplement que Philippe Rault ne s'identifie pas dans les harangues corporatistes du Poujadisme et moins encore dans ses propos extrémistes.
Enfin, la France peut-elle être dirigée par une petite poignée d'homme politique sortis des urnes pour lutter contre les intérêts personnels des corporations ? Il y a eu dans le monde des précédents fâcheux et fachos. Je souhaite que la raison détrône les idéologies à fin d'une réflexion libre.

Cher, Monsieur, je vais vous quitter. Puis-je vous poser une question ? Qui êtes vous, nous connaissons-nous ? la logique le voudrait !
Dans l'attente de vous découvrir, recevez mes salutations artisanales, respectueuses et humanistes.

Philippe RAULT
Maître d'Art

 

Samedi 28 mai 2005 23H10

DEMAIN ? ALORS ! APRES DEMAIN?...AGIR.

J'espère, je crois la victoire du NON. Ce cri du peuple profond doit donner naissance à une ére cohérente et pluraliste.
Il faut saisir cette opportunité pour réviser notre constitution vieillissante et envisager la sixième république.

Les politiques ont démontré leur faiblesse chronique ; le français cocufié a perdu la confiance.

La France réclame des ministres, des secrétaires d'états, des conseillés et des administratifs compétents. Ils doivent, pour
redorer le blason de la nation, sortir notre pays d'une crise grave et persistante.

Le sénat vieillissant, arrière cour des retraités du pouvoir exprimé, doit disparaître. Il ne sert à rien; il n'est pas nommé par le peuple, il coûte à chacun des contribuables

La devise " liberté, fraternité et égalité " n'a plus de fondement dans le climat nauséabond latent.

Les meilleurs ministrables, les nouvelles directives de l'état et de l'assemblée, doivent être reconnus et soumises à
l'approbation des citoyens. L'abrogation ou le décret des lois ainsi que les grandes directives de l'état doivent être soumise, comme en Suisse, par la voix référendaire.

Ce n'est qu'a ce prix que les politiques sanctionnés retrouveront leur légitimité.

A bientôt pour de nouveau combats. En attendant croisons-nous les doigts et souhaitons que le bon sens s'éveille.

Philippe RAULT
Maître d'Art.

 

le 26/04/2005
EPIDERMIQUE.

REACTION A LA PROPAGATION PUBLICITAIRE DU DVD DE MONSIEUR STRAUSS-KAHN SUR LE DEBAT EUROPEEN


STRAUSS-KAHN EVANGELISTE

Inspiré par un écran de fumée blanche, Strauss-kahn dit sa messe…
Pas de valse enflammée et romantique, ni de french kahn kahn enlevé.
Au nom du père, du fils et du mauvais esprit, il bénit ses fidèles.
Le Benoît nouveau est arrivé, attention médiocre, acide et il est sans saveur particulière ; ne vous laisser pas abreuver ! c’est la gueule de bois assurée.
Philippe Rault.
Maître d'Art

 

le 06 janvier 2005,

SOUFFRANCES HUMANITAIRES

Oui, j’éprouve un malaise, je vois la catastrophe asiatique attisée les bonnes consciences moutonneuses. Bel élan de solidarité ! Pourquoi faut-il toujours attendre que le mal soit irréversible pour créer un pont avec le tiers monde ? Vaste hypocrisie du capitalisme sauvage qui pleurent ces morts et posent des questions bassement matérialistes. Que doit-on penser de ceux qui s’empressent d’argumenter pour le bien fondé de l’Europe unie ? En prime, ne voyons nous pas trois présidents des Etats-Unis rassemblés pour la bonne cause… ? Chez nous, huit jours plus tard, la polémique enfle autour du film la « Chute. »
 

SPECIALITE GENERALISTE : LES OEUFS BROUILLES
GENERALITES SPECIALISTE : LA FUMEE DANS LES YEUX... UN ELEPHANT ME REGARDE!

Madame, caché ce sein que je ne saurais voir !

Sacré Molière, il doit bien se marrer. Voyant Douste-Blazy s’embrouiller dans la lecture du Malade Imaginaire, son auteur lui souffle de relire le Médecin malgré lui.
Comment peut-on demander de choisir entre les plus mauvais ou les plus véreux ? La vocation et la connaissance médicale appartiennent à certains médecins de famille et spécialistes vertueux. Ils demandent entre vingt et vingt-trois euros après une demi-heure ou trois quarts d’heure passée à consulter le patient. Le terme vulgaire de généraliste est approprié à ceux qui, parmi les toubibs, s’inventent des spécialités et pratiquent les honoraires libres. « Je regarde la radiographie prescrite, je fais l’ordonnance, au pire si tu ne vas pas mieux, j’ai un pote à consulter. » Après dix minutes de visite courtoise, il me réclame encore trente euros ! C’est le prix de la prescription ordonnée d'une radiographique. Soixante euros en vingt minutes et il n’a pas pris la peine de demander des nouvelles de mes parents. Patients très lourds il les consulte à domicile, chacun leur tour, comme à confesse…

Oui, je déplore le spectacle affligeant que nous offrent, toute couleur confondue, les dirigeants digérant article sur article, pour pondre un nouveau texte merdique, digne de leur stupide méconnaissance. Le peuple français mérite-il ce mépris ? J’en ai marre d’écouter le refrain des technocrates repris en choeur par les représentants élus de ce peuple.

Philippe Rault
Maître d’art

 

.Ecrit le 21-04-2004


EXISTENCE; le Maître d'Art & la morale ou le Cocu malgré Lui.

Partager la passion et l'action de notre quotidien étonne et soulève débats et interrogations. Les questions se succèdent mais celle qui revient le plus souvent est surréaliste ; "Mais! votre métier, qui est merveilleux , vous permet-il de vivre correctement?". Ne sommes-nous pas des Trésors Vivants et nos valeurs ne font-elles pas que nous sommes devenus des électrons libres? C'est l'originalité de notre richesse exprimée à travers notre pensée.
Cependant l'attitude de gens censés défendre l'intérêt, le prestige et le patrimoine Français, qui, au rebours, vont chercher des gascons en Sicile m'irrite profondément. Alors chers Maîtres, chers artisans, chers passionnés je vous interpelle et je vous remercie de prendre un peu de votre temps pour lire mes déclarations.
En 1994, la Garde Républicaine achète quinze tambours Empire Philippe Rault. A ce jour, ces instruments sont toujours utilisés lors des différentes parades et cérémonies. Félicité et désigné comme un artiste par les vieux grognards, ceux-ci ne pourront pas s'opposer en 1995 à l'achat de quinze tambours Impérial fabriqués en Suisse, vendus par Monsieur Ghuidoni industriel de cet Etat. Le Budget présumé atteint 25.000 euros ; il est pratiquement trois fois plus important que le bugget proposé en 1992 pour mes modèles Empire. Les tambours suisses sont utilisés lors des cérémonies officielles du chef de l'Etat. La photo de notre Président de la République Jacques Chirac est utilisée par Monsieur Ghuidoni à des fins mercantiles. Question, comment s'est-il procuré cette photo?
Monsieur Dorchène, alors chef du pupitre des tambours de la Garde Républicaine, a maladroitement tenté d'expliquer ce choix lors d'un interview publié en juin 1997 dans Batteur Magazine intitulé "LES TAMBOURS DE LA GARDE REPUBLICAINE". Mes tambours Empire sont présentés à côté des tambours "Ghuidoni, tambour en titane avec peaux Remo( produit américain)", mon nom n'apparaît pas, la légende le décrit comme un "Antique tambour napoléonien en cuivre avec peau d'âne et boyau". Pour l'anecdote, j'ai depuis été contacté par monsieur Ghuidoni pour lui fournir les peaux plastique de ma fabrication afin d'équiper ses tambours à la demande des musiciens de différents corps d'Armée. Est-il nécessaire de vous préciser ma réaction?
Malgré l'intervention du Député-Maire, qui saisit le 31 janvier 1995 le Ministre de la Défense Monsieur Charles Millon et exprime des interrogations indignées, la réponse voue l'excellence des instruments Ghuidoni et l'incapacité des fabricants français de réaliser l'équivalent. De qui se moque-t-on? le budget n'est pas abordé, il n'y a pas eu de d'étude de projet. Oublier que la France est le berceau de la facture instrumentale est insultant pour les artisans et artistes qui perpétuent la tradition. Il faut noter que ce courrier sera repris dans l'article paru deux ans plus tard dans Batteur Magazine.
Depuis la Police Nationale, une partie des différents corps de l'armée française sont équipés des instruments Ghuidoni. Cependant son catalogue propose la réplique de mon tambour Empire. En dédut de semaine le dirigeant d'un magazin m'appelle, il me demande de lui fournir des tambours "Impérial " (label Ghuidoni) pour l'armée de l'Air basée à Dijon. Trop c'est trop , je décide de rebondir et de ne pas lâcher ce combat vieux de dix ans.
L'insolence ne s'arrête pas là. Le 8 janvier 2003, lors de la cérémonie des voeux du Député-Maire Jacques Myard, un élu me présente le Lieutenant-Colonel Remanjon commandant le 1er Régiment d'Infanterie de la Gendarmerie Nationale et de la Garde Républicaine. Je suis bien connu de ses musiciens, déclare-t-il, mais je serais plus cher ; je l'invite à fouiller dans ces archives pour vérifier la véracité de tels propos et lui apprend les marchés passés avec la Suisse. Stupéfaction ! Il me déclare que les plumes des parures de ses gardiens proviennent bien des Etats-Unis! Dans la conversation, le lieutenant-colonel au côté des élus et face à mon épouse et moi-même, tapote la poche de son pantalon en souriant et présentant ce geste comme une plaisanterie. Depuis le colonel Remanjon a été muté de régiment.
La plaisanterie est amère et de mauvais goût. Je suis triste et révolté car je pense à Maître Jacques Gencel, chapelier, qui agonise après la supression du marché de la Garde Républicaine négocié avec l'Asie. Elle répond en partie aux gens qui s'inquiète du dividende et de la récompense de nos efforts.
Nous somme tous concernés et devont être solidaires. Je demande votre soutien ainsi que votre approbation pour intervenir, tous ensembles, auprès des plus hautes instances. Reconnus et désignés par la République pour pérenniser notre savoir-faire traditionnel doit-on accepter que la morale républicaine bafoue l'histoire du patrimoine de notre pays . Défendre des valeurs en s'engageant dans l'Armée n'est-il pas un devoir naturel?
Je souhaite un dialogue désintérressé et que des accords contractuelles redeviennent possibles. Je ne suis pas rancunier et chacun peut subir une influence et de se tromper. J'invite par conséquent l'ensemble des citoyens à ces journées des Métiers d'art afin de découvrir que l'amour du métier et la complexité de la matière confrontée habilement aux éléments naturels trempe le caractère.
La recherche permanente de la perfection est la marque indélébile du respect qui nous anime. A bientôt, avec mes Eternelles Salutations Artisanales.

Philippe RAULT

 

 

COURRIER DE LA MAREE MONTANTE. DES PELERINS INFORMES M'AVERTISSENT DU RAZ DE MAREE!

GROSSE COLERE ET INDIGNATION DE JACQUES CHIRAC.

LE 02 OCTOBRE 2005 TOUJOURS AUCUNE REPONSE.

A LA BARBE DES DECIDEURS LE PHENOMENE S'AMPLIFIE, SE MULTIPLIE.

QUESTION A MADAME ALIOT MARIE, MINISTRE DE LA DEFENSE NATIONALE.

NOTRE PRESIDENT LA REPUBLIQUE N'EST-IL PAS CHEF DU POUVOIR EXECUTIF ?


Palais de l'Elysée
55, rue du Faubourg Saint-Honoré
75008 PARIS

MAISONS-LAFFITTE,
le 2 juin 2004


Objet :
Artisanat,
Marché d’Etat & Défense Nationale


Monsieur le Président de la République,

Vous avertir est un acte de civisme Monsieur le Président, peut-être aurais-je du le faire dès 1995. Depuis plusieurs années des faits troublants discréditent les derniers représentants volontaires défenseurs de l'Etat, des valeurs républicaines, des intérêts et du patrimoine de la France.

Désigné Maître d'Art le 2 octobre 2002, j'ai accepté une mission, celle de pérenniser un savoir-faire et de transmettre à des élèves les valeurs traditionnelles. Ce rôle passionnant donne du courage pour relever le défi, sauvegarder nos métiers mis à mal par la modernité.

Les 14, 15 et 16 octobre prochains nous ouvrons nos ateliers au public heureux de découvrir un univers rafraîchissant emprunt d'honnêteté et de sincérité. Cependant notre situation est de plus en plus délicate car les marchés sont devenus compliqués et les intérêts de quelques individus l'emportent sur la raison.

Monsieur le Président, j'aimerais avoir l'honneur de vous accueillir à l'atelier, pourquoi pas lors des prochaines journées consacrées aux métiers d'art, si votre emploi du temps vous y autorise?

La visite du site www.philippe-rault.com permet de parcourir la page actualité ; découvrir et comprendre l'une des raisons de la solitude et le pourquoi du combat que l'artisan doit mener quotidiennement contre l'incertitude du lendemain. Ce texte je l'ai intitulé EXISTENCE, "le Maître d'Art et la Morale ou le Cocu malgré lui". J'explique notamment comment un industriel suisse exploite, à des fins mercantiles, l'image du Président Jacques Chirac accompagné de sa Garde Républicaine lors des cérémonies officielles. Je me doute, Monsieur le Président, que vous avez des préoccupations prioritaires. Cependant lorsque je vois la presse dénoncer la corruption de nos hommes politiques, je crois qu'il serait bon de comprendre comment et par qui les éléments perturbateurs surviennent ? Pourquoi des notables responsables, exposés aux feux des projecteurs seraient-ils suffisamment crédules pour endosser l'habit du présumé coupable? Je ne doute pas que la morale soit rétablie et que les vrais coupables soient rattrapés.

Pour terminer j'émettrai un vœu interrogatif. Après les Artisans du Roi, pensez-vous que les Maîtres d'Art, les Maîtres Artisans d'Art et les Artisans d'Art peuvent espérer devenir les créateurs de la République ?

Merci, Monsieur le Président, de me donner la possibilité de vous adresser ce cri du cœur. Je suis heureux de vous envoyez mes Eternelles Salutations Artisanales.


Philippe RAULT
Maître d'Art

 

LETTRE A JACQUES CHIRAC DU 12 SEPTEMBRE 2005

ENQUETE RECLAMEE PAR NOTRE PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE.

IL EST DIT QU'IL NE VEUT PAS LACHER ET ETABLIR LA VERITE.

OCTOBRE 2005 AUCUNE REPONSE,

OU EN EST L'ENQUETE?

LA SUISSE NOUS FAIT CHOCOLAT, L'ARMEE FRANCAISE FAIT SON MARCHE.

MADAME ALLIOT-MARIE QUI DEVEZ VOUS ENTENDRE ?


Monsieur le Président de la République
Palais de l'Elysée
55, rue du Faubourg Saint-Honoré
75008 PARIS
Maisons-Laffitte,
le 12 septembre 2004.

Objet : lettre du 02 juin 2004,
Artisanat,
Marchés d’Etat & défense nationale


Monsieur le Président de la République,

Les marchés dénoncés s’étendent et incommodent la corporation des fabricants français. Ils fragilisent plus particulièrement l’expression vouée au métier et sacrifie l’Artisanat. La matière confrontée force la volonté, la rigueur, le respect et anime le mental. Des valeurs, longuement et durement acquises, méritent attention et considération. Elles conditionnent la formation et la promotion du métier.
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Après une longue enquête menée auprès de confrères, de revendeurs et magasins spécialisés, de professeurs de musique, j’accuse et je tiens pour responsables ceux qui se fourvoient par intérêt. Ces influences annihilent l’action menée pour la sauvegarde de nos métiers. Je les accuse d’être les complices et le vecteur des difficultés de la facture instrumentale française à qui il faut associer les autres métiers d’art.

Il n’est pas acceptable que des phénomènes de mode, introduits, se généralisent et s’exercent au mépris de la connaissance agréée des fabricants et des artisans français intègres. Les uns chanceux reçoivent des demandes de devis fictifs ; les autres, reconnus et respectés, sont totalement ignorés. Les raisons de cette trahison sont obscures. Ce fléau perdure, il exaspère les fabricants ou les magasins qui ont toujours refusé de jouer le jeu des commissionnaires. Certains sont fatigués de subir un véritable chantage de la part des professeurs appartenant à la société publique ou civile et associative. Tous saluent le courage et la détermination engagée, ils espèrent que cette lutte ne reste pas inutile.

Cela passe par une normalisation des marchés d’Etat et public, une moralisation des précurseurs et des donneurs d’ordre. La lisibilité des appels d’offre est-elle suffisamment précise et permet-elle aux services des ministères, des régions et des départements de définir la marque et l’origine du produit manufacturé ? Les concitoyens méritent-ils de voir leur contribution affaiblir l’économie, augmenter le chômage et obliger les entreprises résistantes d'envisager une délocalisation !

Plus personnellement, l’excellence du savoir-faire et le devoir que me confère le titre de Maître d’art est illusoire si la République contrarie les moyens indispensables à la transmission du métier. L’ultime ambition est d’assurer la formation et l’avenir des deux jeunes, élève et apprenti, qui ont la volonté de m’accompagner quotidiennement. Ils ambitionnent de devenir les repreneurs de l’entreprise familiale.

Merci, Monsieur le Président et chef du pouvoir exécutif, d’avoir pris à cœur l’appel d’au secours. J’ai appris indirectement les conséquences de votre intervention. Je suis à la disposition de vos conseillers et enquêteurs à qui je peux apporter des précisions utiles. Le préjudice, subit depuis 1989, année de commémoration du bicentenaire de la Révolution Française, est lourd. Depuis la fin de l’an 1998, je dois me battre et associer le handicap, la formation et le métier pour assurer l’existence de l’atelier.

Je ne peux pas accepter le gâchis responsable d'une légitime révolte. Je crois pouvoir parler au nom de tous les passionnés qui sont animés par des sentiments de frustration et de rage.

Permettez que la connaissance universelle et égalitaire puisse, normalement, s’exercer dans notre pays. Dans l’espoir impatient de vous lire et de découvrir les mesures urgentes attendues, je suis heureux, Monsieur le Président de la République, de vous adresser mes Salutations Eternellement Artisanales.

Philippe Rault
Maître d’Art.